On ne passe pas !

On ne passe pas !

Le masque à gaz ARS 17

Les gaz de combat sont d'abord utilisés par les Allemands lors d’une bataille, dès janvier 1915. Les Français n’ont alors aucun équipement de protection et doivent réagir rapidement.

Contre le chlore, l’armée distribue dans un premier temps de simples bâillons : des compresses qui ne recouvrent que la bouche et le nez enduits d’une solution neutralisant le chlore.

Rapidement, les graves brûlures occasionnées aux yeux entraînent la réquisition de lunettes civiles (notamment d’automobilistes) avant de copier les « cagoules » britanniques. Le premier masque protégeant la bouche, le nez et les yeux apparaît au milieu de 1915 tandis que les gaz se diversifient et deviennent plus meurtriers avec l'invention du gaz moutarde et du phosgène.

L’ARS 17 (Appareil Respiratoire Spécial modèle 1917) est le dernier modèle de masque à gaz créé durant la guerre. Très perfectionné, il copie le masque à gaz allemand et ne sera distribué aux poilus qu'en 1918. Il est constitué d'une toile enduite avec deux oculaires en mica et d’une cartouche filtrante.

La boite de transport quant à elle est circulaire, la date étant indiquée sur le dessous.

Mon ARS

Fabriqué par la compagnie des cirages français et daté 1918,

il est peint de couleur moutarde et matriculé

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