- L'alcool de menthe
- L'as de carreau
- La boussole de Poilu
- La cisaille coupe-barbelés
- La crécelle d'alerte au gaz
- La gourde modèle 1877
- La lanterne pliante Montjardet
- La malle de campagne
- La musette
- La tente-abri modèle 1897
- Le bouthéon
- Le livret militaire
- Le martinet
- Le masque à gaz ARS 17
- Le nécessaire d'entretien
- Le nécessaire de toilette
- Le pansement individuel
- Le repas du poilu
- Le seau en toile
- Le sifflet d'assaut
- Les jumelles militaires
- Les plaques d'identité
- La croix de guerre
- Les assiettes décoratives
- Les bagues de tranchées
- Les bénitiers
- Les briquets de tranchée
- Les cadres photo
- Les cannes de poilu
- Les cendriers et pyrogènes
- Les coquetiers
- Les coupe-papier
- Les crucifix
- Les douilles décorées
- Les encriers de tranchées
- Les feuilles de chêne ajourées
- Les mouchoirs brodés
- Les pipes de poilu
- Les porte-plumes
- Les pots à tabac
- Les presse-papiers
- Les puits
- Les ronds de serviette
- Les timbales gravées
- Les tire-lacets
- Taube allemand
- Croix de Guerre 1914-1918
- Croix du Combattant
- Croix du Combattant Volontaire
- Légion d'Honneur
- Médaille Blessés Militaires
- Médaille Commémorative 1914
- Médaille Commémorative Serbe
- Médaille commémorative SSBM
- Médaille d'Orient
- Médaille de la Reconnaissance
- Médaille de la Société de Seco
- Médaille de Verdun
- Médaille des Engagés volontair
- Médaille des Evadés
- Médaille Interalliés
- Médaille Militaire
- Médaille Prisonniers Civils
Statistiques du site
Aujourd'hui
36 visiteurs - 77 pages vues
Total
184191 visiteurs - 491674 pages vues
Album photos
Le couteau de tranchée
En 1914, l’équipement du soldat ne comportait pas de couteau mais, avec la guerre de tranchées, on s'aperçoit très vite que le maniement du fusil prolongé de sa longue baïonnette, pose problème lors des combats au corps à corps. Le couteau s'impose rapidement comme une nécessité.
Ainsi, début 1915, l'armée distribue près de 50 000 couteaux à cran d'arrêt : les navajas. Celui qui suit mesure 18 cm plié et 31 une fois ouvert...
Ce type de couteau pouvait à l'époque notamment être commandé par le biais du catalogue de la Manufacture d'Armes et Cycles de St-Etienne sous l'appelation de couteau de chasse. Plusieurs modèles étaient ainsi proposés :
Le fait est cependant que, si le navaja est idéal pour couper la miche de pain du poilu, il n'est pas du tout adapté au combat et les Français reçoivent donc... des couteaux de boucher. Si des commandes sont passées par l'armée auprès de coutelleries, certains poilus préfèrent s'équiper seuls. Ces derniers commandent ainsi à leurs proches des couteaux du type de ceux qui suivent.
Celui du haut, est un couteau dit "de Nontron" fabriqué à la Rochefoucault en Charente par la coutellerie Jean DUPRET qui fonctionna du début du XXème siècle à 1938. Il mesure 33 cm de long pour une lame de 21,5 cm.
Le second est visiblement une fabrication artisanale à partir d'une lame de la coutellerie Boutonnet située à Mazamet, dans le Tarn, et d'un manche en bois rapporté. Il mesure 34,5 cm pour une lame de 21 cm et porte d'un côté du manche les initiales "P-B" et, de l'autre, l'inscription "1915/16 VÉDUN 49.RI". Si "49.RI" désigne le 49ème Régiment d'Infanterie, on est en droit de se demander si "VÉDUN" ne désigne pas tout simplement Verdun...
Ci-dessous, vue comparative du couteau de boucher et du couteau à cran d'arrêt présenté plus haut.
Au final, de nombreux modèles de couteaux de tranchée sont utilisés durant le conflit, parfois fournis par l'armée et fabriqués en série, parfois créés par les poilus eux-même comme celui que nous venons de voir. C'est aussi le cas du poignard de tranchée qui suit, conçu sur la base d'une baïonnette anglaise modèle 1907 du 2ème type datant de 1917 : la longueur a été fortement réduite, passant de 55 cm à 31 cm, tandis que le bouton poussoir permettant le verrouillage et le déverrouillage de la baïonnette sur le canon du fusil a été supprimé.
Comparaison avec un deuxième poignard fabriqué sur la même base mais pas de la même façon : le bouton poussoir a été conservé et la lame est plus longue...
Ajouter un commentaire