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On ne passe pas !

On ne passe pas !

Les grenades

Cette arme ancienne, pratiquement disparue depuis le XVIIIème siècle, est remise à l'honneur par la guerre de tranchée : elle permet en effet, grâce à sa trajectoire courbe, d'atteindre les occupants d'une tranchée non exposés au tir tendu des fusils.

Si l'Allemagne comprend dès le début de la guerre l'intérêt de ces armes, la France met plus de temps à investir dans cet armement : au début de la guerre, le poilu doit se contenter du « pétard raquette », tube de métal contenant 100 grammes d'explosif fixé sur une planchette qui doit être frappé sur un plan dur, afin que le clou dépassant du bloc de bois vienne percuter l’amorce pour provoquer la mise à feu.

Un "pétard raquette"

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Alors que le soldat allemand bénéficie de ses fameuses grenades à manche, le poilu n'est que progressivement équipé de véritables grenades ovoïdes en fonte à quadrillage en relief comme la grenade F1 ou la grenade Foug surnommée "citron" par le poilu (1916) à mise à feu par percussion.

Corps en fonte d'une grenade "citron" (inutile en la voyant d'expliquer le surnom...)

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Corps en fonte de deux grenades F1

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Il existe aussi des grenades à fusil : à partir de 1916, les grenades VB (Viven Bessières, noms des deux ingénieurs à l'origine de leur invention) sont projetées sur les lignes ennemies à l'aide d’un tromblon adaptable au fusil Lebel. Elles peuvent ainsi être expédiées à une distance de 100 m alors qu’à la main le soldat les envoie en général à 30 m.

Corps en fonte d'une grenade VB

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Une vue en coupe de la grenade VB insérée dans un tromblon

 

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