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On ne passe pas !

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Les lettres aux prisonniers de guerre

Durant le conflit, plus de 520 000 soldats français se retrouvent prisonniers en Allemagne, répartis dans pas moins de 320 camps et soumis à un régime très strict, tant du point de vue de la discipline que de l'alimentation.

Dans ce contexte, le courrier devient vite vital pour ces hommes, permettant de donner des nouvelles, d'en recevoir... et surtout de demander l'envoi de colis pour combler l'insuffisance des rations distribuées dans les camps et des biscuits de la Croix-Rouge. 

Chaque lettre envoyée ou reçue est alors lue par la censure et les colis systématiquement ouverts et vérifiés sachant qu'il faut compter un mois pour que la réponse à une lettre parvienne à son destinataire.

Vous trouverez ci-dessous un assortiment de lettres et enveloppes de lettres envoyées depuis différents camps, portant la mention "Kriegsgefangenensendung" (envoi d'un prisonnier de guerre)...

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... ainsi qu'une lettre émouvante envoyée par la femme d'un soldat disparu à un de ses camarades interné en camp de prisonnier. A priori, aucun Cyrille de Stercke n'a perdu la vie durant le conflit et l'on est en droit de supposer que ce dernier a bien pu retrouver sa femme à la fin de la guerre.

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